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Tout le réel a lieu en dedans, à l’intérieur, s’étendant sans fin en Lui-Même, Absolu non manifesté mais réel. Le manifesté qui est au dehors a été fait avec la force de l’Absolu dans une tentative de s’extraire de Soi-même, de dé-faire l’Union déja établie à jamais et parce que cela était impossible, cela a fait un monde-écran où les choses se défont à mesure qu’elles sont faites. Un monde en apparence extérieur à soi, divisé et rempli de petits morceaux qui s’analysent indépendant l’un de l’autre. La vision globale est impossible, seule la perception montre que les bouts qui fait l’affaire pour rejeter les autres.

Il y a l’encensement de la conscience, le fait de prendre pour wow cette capacité de perception consciente qui est notre. Pourtant, elle est division ! Dès le départ, dès la toute petite tentative interne de se voir Lui-Même, l’Absolu a dû tenter de s’inventer deux, parce que pour se Voir Soi-même,il faut quelque chose qui voit et Soi à voir, il faut un mécanisme qui transpose le Connu en Vu. L’esprit en matière. Et ce fut fait, en apparence. La conscience et son monde sont nés en même temps et ne sont que le reflet de cette tentative de division, de manifestation de l’Absolu. Ce n’est pas un monde vraiment extérieur et réel et pourtant, parce que cela a été fait à même le tissu Absolu, et par la force de la même volonté, cela est.

Cesser d’investir son regard et sa foi dans l’extérieur ce n’est pas ne plus apprécier la vie, c’est savoir que cette vie que je vois devant moi et que je crois plus vraie que mon intérieur ne l’est pas. C’est vivre le fait incroyable que c’est mon intérieur, Soi-Absolu qui est la « vraie affaire » et qui permet ensuite le monde projeté, mit au dehors pour se voir...

Chaque fois qu’il semble y avoir une émotion négative quelconque, il y a peur de regarder au dedans et investissement dans la projection au dehors. L’émotion est alors vue comme étant provoquée par quelque chose en dehors et le regard reste au dehors avec un mental affolé qui regarde ça et là et tente de trouver pourquoi, comment, etc.

Revenir au dedans, calmement, en se sachant vrai au-delà du monde. ""