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    "Poser une question est ce qu’il y a de plus éminemment actif. Cela veut dire que l’on se situe dans l’humilité. L’humilité est ce qu’il y a de plus actif. La personne qui pose une question admet un « je ne sais pas », donc elle est disponible. Elle n’affirme plus, elle n’a pas la prétention de savoir. Quand on sait, on ne pose pas de question. Quand on pose une question, c’est que l’on écoute ; on écoute la question jaillir ; dans cette écoute, la réponse jaillit. La question et la réponse ont exactement la même origine, ces deux formulations véhiculent la même chose : l’écoute dans laquelle toutes deux jaillissent. Poser une question est ce qu’il y a de plus profond, à condition de ne pas chercher une réponse, sinon on se situe encore dans le projet.
    Je pose une question, librement, parce que c’est ma résonance. Je sens un conflit dans ma vie et j’exprime ce conflit sans l’orgueil de vouloir le résoudre. Je constate qu’il y a un conflit, clairement. Cela suffit, tout est là. La solution est dans cette soumission à la réalité, à ce qui est là maintenant.
    De ce « je ne sais pas », toute action, toute initiative va jaillir. C’est une initiative, une action qui vient de l’écoute de ce qui est là ; ce n’est pas une action qui veut « changer ».Je sens une restriction dans ma vie et je l’exprime, j’écoute en moi cette restriction. C’est l’écoute de la solution. La réponse est une vibration au même niveau que la question, vibration qui se réfère à ce qui est au-delà de l’une comme de l’autre. Il n’y a pas de réponse à suivre, pas plus qu’à écouter. Il y une résonance, qui est l’humilité dans laquelle la question est posée. Là est la réponse. La réponse est avant la question. C’est parce que l’on pressent la réponse que l’on peut poser la question. Parce qu’il y a cette humilité, qui constitue la suprême activité… Mais il faut une certaine maturité pour comprendre cela.
    Éric Baret"

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    "Q : Je suis dans une phase où je me sens bloqué dans ma vie, j'ai des choses à mettre en action au niveau professionnel mais au lieu de faire ces choses, je me distrais, je regarde des séries, je joue à des jeux qui m'occupent l'esprit et j'arrive pas à être à l'écoute de ce qui se passe...
    Éric Baret : Vous devez accepter votre vie. Et votre vie n'est pas un accident à corriger. Ce qui se passe en ce moment pour vous n'est pas quelque chose que vous devez rétablir, ce n'est pas une erreur, ce n'est pas un ajournement. Non. C'est ce qui s'impose actuellement. Vous allez être condamné tôt ou tard à faire corps avec cette évidence parce que vous n'avez rien d'autre que ça à votre disposition. La vie qui vous est donnée dans l'instant, c'est la vie essentielle, il n'y en a pas d'autres.
    Par imaginaire on pense que "ma vie devrait être autrement, je devrais être plus spirituel, je devrais être plus actif, je devrais, je devrais, je devrais..." Non. Vous ne devriez rien du tout. Par contre, vous pouvez être de plus en plus intime avec ce qui se passe, mais ce n'est pas une intimité stratégique en disant "je vais découvrir"... il n'y a rien à découvrir. C'est ça qu'il y a à découvrir et ça vient de l'écoute.
    Et quand vous dites que vous n'arrivez pas à écouter, c'est ça l'écoute ! N'entrez pas dans l'imaginaire comme tous ces gens qui pensent qu'ils vivent dans l'écoute. Non, quand je pense écouter, je n'écoute pas, je pense. L'écoute est sans pensée.
    Quand je me rends compte que je n'écoute pas, ça c'est un moment d'écoute. Je reviens toujours à l'exemple que j'ai souvent donné dans nos entretiens : on ne peut pas être humble. Quand je vois mon arrogance, c'est un moment d'humilité. Et quand je veux être humble, c'est de l'arrogance. Donc, c'est une non-appropriation.
    Alors, quand vous dites : "j'arrive pas à écouter", c'est super ! C'est cette écoute qu'on vous demande ; d'être de plus en plus intime avec le fait que "des fois j'arrive pas à écouter". C'est parfait comme ça. Écoutez cette non-écoute. Il n'y a aucun problème avec les séries, il n'y a aucun problème avec la vie, il n'y a pas de vies plus justes que d'autres. La méditation, le yoga, lire Maharaj n'est pas plus profond que d'écouter une série. Cest la vie qui s'exprime comme ça.
    Donc un moment donné, je dois accepter finalement que je n'ai aucun contrôle sur ma vie. Je n'en ai aucun ! Alors qu'est-ce qui reste ? Il reste une intimité, une intensité qui va se faire et dans cette intensité, quand je ne cherche plus à créer une vie selon mon propre imaginaire, il y a quelque chose qui va se prendre en charge je dirais naturellement. Dans lequel les séries ont leur place, dans lequel la stratégie a sa place aussi, mais ce n'est plus une stratégie vers quelque chose, c'est une stratégie parce que la vie est fonctionnelle et vous avez des capacités, des talents, et ces choses-là doivent s'exprimer dans le temps. C'est une stratégie qui n'attend rien, qui est purement fonctionnelle, elle n'anticipe pas quelque chose. Donc, tous vos talents, toutes vos capacités se révèlent dans cette écoute.
    Dans cette écoute, voir que vous n'écoutez pas.
    C'est uniquement quand vous comprenez vraiment cela géométriquement — que l'écoute est simplement de se rendre compte que je n'écoute pas — que quelque chose va bouger. Mais tant que j'essaie d'écouter, tant que j'oppose la non-écoute, il y aura toujours un apparent combat. Parce que l'écoute n'est pas quelque chose d'objectif. Comme pour la méditation, on ne peut pas dire "je médite", on dit je médite mais on ne médite pas, on pense. Quand on dit "j'écoute", on pense.
    Donc, l'écoute n'est pas quelque chose dont je peux m'emparer. Cela doit rester comme un parfum que vous sentez mais vous ne savez pas d'où ça vient. Vous savez qu'il est là mais vous ne savez pas comment vous le savez. Donc, soyez de plus en plus intime avec ces moments de non-écoute et voyez combien on stimule ces moments par notre jugement. Chaque fois que j'écoute une série et que je me dis "je ne devrais pas écouter une série", je remonte le réveil. Chaque fois que je fais ça et que je me dis "je ne devrais pas faire ça", je remonte le réveil. Chaque fois que je me dis "je devrais faire ça" et que je ne le fais pas, je remonte le réveil.
    Ce qui rend difficile parfois l'action, c'est constamment notre opinion qu'on devrait, on devrait, on devrait... Non, on ne devrait rien du tout. Parce qu'il n'y a rien dans la vie qui m'est personnel. Et que demain matin vous vous leviez et fassiez un projet extraordinaire pour l'enseignement, ou qu'à neuf heures du matin vous commenciez à regarder une série : c'est déjà organisé. Arrêtez de prétendre avoir la moindre mainmise là-dessus. Tout va bien et ce n'est pas une erreur, celui qui organise ça ne se trompe pas.
    Donc, un moment donné, il y a un espèce de lâcher-prise de sa vie, un lâcher-prise de l'imaginaire que "ma vie pourrait être autrement, devrait être autrement"... Non, elle ne pourrait pas, sinon elle le serait. Et quand j'accepte que ma vie est exactement comme elle peut être et comme elle doit être, là, éventuellement, parfois, quelque chose change. Parce que ce que j'appelle "ma vie" est généralement une réaction contre quelque chose pour quelque chose.
    Quand je n'écoute jamais, je suis toujours en train d'affirmer des choses, j'ai un imaginaire et j'essaie de créer une vie en fonction de cet imaginaire. C'est l'imaginaire qui doit quitter, et qui va quitter naturellement. À ce moment-là, vos capacités vont porter à s'exprimer, vont vous porter à enseigner, à transmettre, mais la stratégie va se faire par évidence et pas par une décision. La décision viendra par l'évidence. Mais il faut qu'il y ait d'abord l'évidence, ensuite ça va se concrétiser.
    Ne luttez pas contre ce qui semble être une dispersion parce que c'en est pas une. Vous n'avez pas encore fait ça : c'était pas le moment. Voilà, ça s'arrête là. Et vous ferez ce que vous devez faire au bon moment, parce qu'il n'y en a pas d'autres. C'est difficile pour la personne, parce qu'on a tous le fantasme qu'on devrait... on devrait... on devrait... On devrait surtout se taire et voir comment les choses fonctionnent.
    ~ Éric Baret
    (extrait d'une vidéo)"

     


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  • par Suyin Lamour sur FB :
    "Vouloir atteindre un état stable, être "installé" ou "établi" ou "demeurer en tant que..." c'est se figer, à supposer même que ce soit possible.
    Mon expérience me montre que la Conscience s'expérimente à travers de multiples états, de la vacuité non consciente d'elle-même à la plus dense identification, en passant par une infinité de plans et de niveaux entre les deux. La seule chose à réaliser c'est qu'il n'y a que la Conscience, à tous les étages, dans tous ses états, sous toutes ses formes (Moi, Soi, non-soi, absolu, relatif, ego, âme, matière, émotions, mental, énergie, totalité et singularité, observateur et observé, sujet et objet...).
    Pour moi c'est ça la liberté, vivre librement la danse de la Conscience avec elle-même sans se figer dans une forme supposée être "la bonne" !
    C'est ça qui respire, qui vibre, qui célèbre l'infini Mystère que nous sommes 
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      .....De Tout et de Rien.....

    Pour Toi, pour Moi,

    Dans le Jeu/JE  puissant des méandres de LA LUMIÈRE épousant L'OMBRE...

     

     

     

                                   Guide ENELPH vu par Une Amie

     

     

     

     

     

           mon identité civile + Praticienne dans la Méthode ENELPH       Mandala mettant les mots en couleur via la Numérologie

     

                                   

     

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