• Pr Dr Schmitz

     

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Ce que je vais vous dire est très difficile à admettre.

    Vous et moi, depuis l’enfance, nous avons été… drogués.

    Drogués par l’une des plus grosses industries alimentaires mondiales.

    Cette drogue, le sucre raffiné, nous la consommons tous et tous les jours. Et pourtant… elle était totalement inconnue de nos lointains ancêtres.

    Ses « fabricants » ont payé pendant 50 ans des études « scientifiques » pour faire du gras la cause de tous les problèmes cardiovasculaires1.

    En 1967, le lobby du sucre américain est allé jusqu’à financer directement une étude pour innocenter explicitement leur produit de toute accusation de dommage envers la santé – et détourner toutes ces accusations vers le gras.

    Mais c’est un fait désormais reconnu. Parce qu’il fait beaucoup grossir, le sucre est très mauvais pour le cœur et les artères…

    Mais il y a pire…

    Le sucre raffiné est aussi addictif qu’une drogue, et il détruit désormais les vies des enfants. C’est ce que soulignent bien des études, menées sur des individus, obèses malgré eux dès les premières années de leur vie2.

    Malheureusement, nous sommes tous poussés à une consommation excessive de sucre.

    Par la publicité surtout, et aussi parce que nous avons été éduqués à nous récompenser par une petite douceur…

    D’ailleurs, pouvez-vous imaginer un anniversaire sans gâteau ? Un Noël sans bûche ? Un été sans glace ?

    Pourtant, s’il est un aliment que nous devons limiter, c’est bien celui-là…

     

    Pour certains, le sucre est une drogue dure

    Une revue d’une soixantaine d’études publiée en 2017 dans le British Journal of Sports Medicine a conclu que la consommation de sucre produit des effets similaires à la consommation de cocaïne.

    Le critère sélectionné est l’effet sur l’humeur. En effet, le sucre fonctionne comme une drogue, il induit le plaisir et active le mécanisme de la récompense dans le cerveau.

    L’addiction au sucre (ou du moins au goût sucré), est attestée scientifiquement par une étude de l’université de Cambridge en 20163.

    Les comportements d’addiction sont les mêmes pour le sucre et d’autres drogues, notamment la cocaïne.

    Toutefois, si les études démontrent que le sucre est une authentique drogue, au même titre que la cigarette, le café, l’alcool ou le cannabis, il n’est pas en lui-même aussi dure que les « vraies » drogues dures telles que la cocaïne.

    L’addiction ne vient pas que du produit en lui-même que du rapport que le consommateur développe avec lui.

    C’est pourquoi il existe beaucoup de gens aussi accros au sucre que des consommateurs réguliers de cocaïne, d’où la comparaison faite par les chercheurs eux-mêmes.

    Cette grave addiction est très prégnante chez les personnes obèses, particulièrement touchées par le besoin de sucre et ses conséquences ravageuses pour la santé.

     

    Le diabète frappe dès l’enfance, maintenant

     

    Un des effets les plus courants, et généralement irréversible de l’addiction au sucre et le diabète de type 2.

    Il y a encore 40 ans, ce type de diabète touchait principalement les adultes, à partir de 45 ans.

    Aujourd’hui, il touche les adolescents et même les enfants, généralement lorsqu’ils sont obèses. C’est même devenu un fléau sanitaire.

    D’ailleurs il ne vous aura pas échappé que les personnes jeunes touchées par la grippe et la pandémie sont en surpoids, voire obèses.

    Le sucre est mauvais pour le cœur, les artères et favorise les maladies cardiovasculaires.

    Il conduit à l’obésité, voire au syndrome métabolique, une spirale infernale de diabète et de problèmes de respiration et de circulation.

    Le sucre n’est mis directement en cause que pour le cancer du sein4. Toutefois, il faut se méfier encore plus des faux sucres, les édulcorants chimiques, qui sont eux, authentiquement cancérigènes :

    • Saccharine
    • Cyclamate
    • Aspartame
    • Acésulfame-F
    • Thaumatine
    • Sucralose

    A ce titre, l’aspartame augmente nettement les risques de cancers de foie et du poumon5.

    Curieusement, l’aspartame n’est pas interdit, et il suffit de descendre en bas de chez vous pour vous procurer n’importe quel soda « light » ou « zéro » qui en regorge…

     

    Quand le sucre détruit l’environnement

    Récemment, il était question d’interdire enfin des pesticides particulièrement nocifs, les néonicotinoïdes.

    Le nom a l’air barbare, mais il faut surtout retenir qu’il contient le terme de « nicotine », donc le même toxique qui rend accro dans les cigarettes.

    Ces pesticides tuent particulièrement les animaux, et notamment les abeilles, qu’ils rendent folles, en frappant leur système nerveux central. 

    Cela les met en grande vulnérabilité vis-à-vis du frelon asiatique, qui a envahi nos campagnes récemment, mais aussi du varroa, un acarien, ou du noséma, un champignon microscopique. 

    Le problème est que sans abeille, les plantes ne poussent plus, car c’est par elles que les plantes se reproduisent. C’est ce qu’on appelle la pollinisation.

    Sans abeille, il faudra polliniser à la main, comme en Chine, et vous ne pourrez plus rien faire pousser dans votre jardin. Pire encore, le monde se désertifiera peu à peu

    UN TIERS de l’agriculture mondiale dépend des abeilles. Sans abeilles, il n’y a plus de pommes, d’oignons, de carottes, de citrons, de brocolis ou d’artichauts…

    Les néonicotinoïdes devaient tous être interdits cette année, en 2020, en France, mais le 4 septembre, l’assemblée nationale a décidé de suspendre cette interdiction concernant… la betterave à sucre.

    Non seulement le sucre nous rend accros et affaiblit notre santé, mais en plus, il tue les abeilles et il détruit l’environnement !

    Comme vous le voyez, vous détacher du sucre ne vous fera pas seulement du bien à vous, mais à toute la planète !

    Voici donc les 10 principes à suivre pour vous en détacher.

    Mes 10 commandements anti-sucre

    —   Divisez ! Le nombre de sucres dans le café, le nombre de carrés de chocolat que vous prenez après le dessert…

    —   Lancez-vous des défis : ne rachetez plus de sucre, et préférez plutôt un petit pot de miel avec lequel vous rationnerez votre sucrage de thé ou de café

    —   Certains adieux sont déchirants : gâteaux, barres chocolatées, céréales du matin, bonbons… ce sont des produits hautement nocifs pour la santé.

    —   L’alcool représente une quantité énorme de sucre, le mieux est d’éviter d’en consommer trop et trop souvent – surtout les liqueurs et les alcools forts. Réservez-les pour vos week-ends par exemple.

    —   Evitez autant que possible le pain blanc.

    —   Privilégiez des petits déjeuners salés ou avec des fruits – comme les myrtilles ou les oranges. Si vous ne pouvez pas vous passer de pain, prenez-le noir. 

    —   Remplacez les pâtes et les pommes de terre par des légumes (épinards, haricots, petits pois par exemple) que vous apprendrez à assaisonner avec les recettes que vous pouvez glaner sur internet. Une botte de légumes ne coûte pas plus cher qu’une boîte de pâtes.

    —   En diminuant le sucre, vous réduisez grandement vos risques de caries et vous aurez beaucoup moins à craindre pour vos gencives et vos dents

    —   Gardez le sucre au placard ! Ne laissez pas la tablette ou la boîte de chocolats devant vous (cela vaut pour tout type de sucrerie). Le meilleur moyen de craquer, c’est d’avoir du sucre sous la main !

    —   Rappelez-vous des 4 bienfaits du sevrage : une plus belle peau, une bien meilleure humeur, une perte de poids assurée et une meilleure santé – notamment une amélioration de votre immunité. 

    J’espère que tout ceci vous aidera,

    Portez-vous bien,

    Dr. Thierry Schmitz

    Sources
    1.https://www.nytimes.com/2016/09/13/well/eat/how-the-sugar-industry-shifted-blame-to-fat.html
    2. https://www.revmed.ch/RMS/2007/RMS-107/32118
    3.https://link.springer.com/article/10.1007/s00394-016-1229-6?referrer=yahoo&category=beauty_food&include_utm=1&utm_medium=referral&utm_source=yahoo&utm_campaign=feed
    4. https://www.20minutes.fr/sante/1759783-20160105-consommer-sucre-exces-augmente-risques-cancer-sein
    5. https://observatoire-des-aliments.fr/sante/aspartame-le-faux-sucre-qui-favorise-le-cancer


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  • par Michel Dogna

    LA TEINTURE D’IODE

    ce merveilleux antiseptique universel

     

    Durant tout le 19ème siècle et la moitié du 20ème siècle la teinture d’iode fut utilisée chez nous comme antiseptique général et comme précieux complément alimentaire multi usages. Mais comme ce produit simple et peu couteux gênait le marché des antibiotiques, il a été subitement déclaré dangereux et n’est plus délivré qu’en très petites quantité.
    Savez-vous que du temps de nos arrières grand’mères il était courant de mettre 1 goutte de teinture d’iode dans le biberon des bébés pour faciliter le développement de leur cerveau ?
    Non seulement on n’a jamais entendu parler d’accidents, mais les bébés se développaient à merveille et en bien meilleur santé que nos pauvres bébés hyper-vaccinés actuels.

    De plus, elle n’avait pas les inconvénients bien connus des antibiotiques actuels, générateurs de champignons et levures offrant le lit des cancers et faisant maintenant l’objet d’une antibiorésistance.

    Sachez que l’iode tue 90 % des bactéries pathogènes, des moisissures, levures, protozoaires, candidas, staphylocoques et virus sur la peau en 30 à 90 secondes. Mais la fac de médecine a fait oublier aux médecins et au public ce champion de la désinfection !
    Mieux encore, les cellules porteuses de tyrosine sur leur membrane externe sont tuées instantanément par une simple réaction chimique avec l’iode qui détruit leurs protéines.

    Le Dr Guy Abraham (USA), expert de l’iode a fait la preuve de ses multiples applications :

    • Elle est d’abord un soutient thyroïdien bien connu.
      En 1819, Jean Coindet montra que la teinture d’iode réduisait les goitres.
      Par ailleurs, une étude menée par le Dr Brownstein sur 24 patients a montré que 92 % de ceux qui souffraient d’une thyroïdite de Hashimoto et de la maladie de Basedow présentaient une insuffisance d’iode. Et presque tous ces patients ont eu une amélioration considérable après qu’on leur ait prescrit la solution de Lugol.
    • Elle est un soutien endocrinien général remarquable.
      Ainsi elle agit sur la pression artérielle, la glycémie, sur toutes les fonctions génitales, en particulier les seins, les ovaires, l’utérus, la prostate, mais aussi sur l’hypophyse et les surrénales.
    • Elle prémunit contre le cancer du sein.
      On connaît depuis plus de 50 ans le lien entre cancer du sein et niveaux d’iode.
    • Elle active l’élimination de métaux toxiques : fluor, brome, plomb, cadmium, arsenic, aluminium et mercure.
    • Elle protège l’organisme des champs électromagnétiques, de la radioactivité, et autres polluants ambiants.
    • Elle a un effet antioxydant semblable à celui de la vitamine C.
    • Elle prémunit des maladies dégénératives.
    • Elle régule l’humeur et soutient une bonne santé mentale.

    NOTA : On estime que de nombreux Japonais absorbent environ 14 mg d’iode par jour, c’est-à-dire plus de 100 fois l’AJR (Apport Journalier Recommandé), à travers leur consommation d’algues. Aussi ils enregistrent des taux très faibles de cancer du sein, de l’utérus, des ovaires et de la prostate, ainsi que de mastopathies fibrokystiques.
    Or cette faible incidence ne subsiste pas lorsqu’ils s’expatrient aux États-Unis.
    La fréquence de ces pathologies s’aligne alors sur celle des américains.

    Grandeur et Décadence : Historique de l'iode

    En 1821, François Magendie fut le premier à introduire de l’iode dans une pharmacopée.

    En 1829, Jean Lugol, un médecin français effectuant des recherches sur les utilisations médicales de l’iode dans les maladies infectieuses, observa que la présence d’iodure de potassium dans l’eau augmentait nettement la solubilité de l’iode. Il créa alors la Solution de Lugol

    En 1890, La 6e édition de “La Pharmacopée Extra de Martindale” a parrainé 30 médicaments dérivés de l’iode.

    En 1928, “Martindale” avait étendu sa couverture à 128 articles avec de l’iode.

    NOTA : L’iode fut utilisé avec succès pour les pathologies respiratoires, notamment les maladies pulmonaires chroniques telles que l’asthme et la broncho-pneumopathie chronique obstructive, en raison de son action fluidifiante sur le mucus. Mais, il fut aussi utilisé dans la syphilis et, en dermatologie, dans les dermatites inflammatoires et les infections fongiques. 

    En 1930, le sel iodé fut introduit dans l’alimentation.

    Mais en 1948, mise à mort de l’iode !

    Une seule étude de Wolff-Chaikoff  (probablement commandée et subventionnée par Big Pharma) a conclu à une possible grosse hypothyroïdie par l’ingestion (en quantités démentielles) d’iode inorganique par des rats ; il fut aussitôt décidé arbitrairement qu’il fallait éviter l’iode comme la peste. Ainsi, l’iode, ce grand gêneur du grand lobby mafieux de la maladie fut subitement retiré de la chaîne alimentaire.

    Dans les années 1950-1960, les antibiotiques remplacèrent systématiquement l’iode dans les maladies infectieuses.
    L’iode fut remplacé par les bronchodilatateurs pour les patients pulmonaires. Les antihistaminiques remplacèrent l’iode pour les symptômes du rhume. L’iode disparut ainsi progressivement de la science médicale. Trop simple, trop efficace et si peu coûteux… donc pas rentable !

    La solution de Lugol

    Dans le manuel du préparateur pharmacien, on trouve une formule forte et une faible.

    L’option pour une formule demi-forte est la suivante :

    • Iode                               0,5g
    • Iodure de potassium  1g
    • Eau distillée qsp          100 ml

    Exemples de cas résolus selon les annales de EARTH CLINIC

    • Adénite (inflammation des glandes),
    • Allergies,
    • Arythmie cardiaque,
    • Asthme,  
    • Audition : baisse,
    • Boutons cutanés en externe,
    • Broncho pneumopathies obstructives,
    • Cancers de la peau,
    • Candidose,
    • Cholestérol,
    • Cœur : arythmies,
    • Concentration difficile,
    • Conjonctivite aiguë,
    • Dépression,
    • Dermatites inflammatoires,
    • Diabète de type 2,
    • Eczéma,
    • Electrosensibilité,
    • Erection : troubles,
    • Fatigue chronique,
    • Fibromes utérins,
    • Fluor : intoxication,
    • Frilosité,
    • Gangrène,
    • Glande pinéale : faible,
    • Glycémie : hypo,
    • Goitre,
    • Goutte (12 ml par jour),
    • Goutte,  
    • Grains de beauté,
    • Herpès génital, fibromyalgie,
    • Humeur maussade,
    • Hypertension (12 ml par jour),
    • Hypophyse : hypo,
    • Infection de la vessie,
    • Infection des gencives,
    • Infection vaginale à levures,
    • Infections mycosiques,
    • Infections,
    • Intoxication au brome,
    • Intoxication au fluor,
    • Kystes aux seins,
    • Kystes divers,
    • Kystes ovariens,
    • Maladie de Basedow,
    • Maladie de la hanche,
    • Maladies dégénératives,
    • Malaria,
    • Mastoses fibrokystiques,
    • Métaux toxiques (plomb, cadmium, arsenic, aluminium et mercure),
    • Nodules,
    • Œdèmes,
    • Panaris,
    • Peau sèche,
    • Prostate : adénome,
    • Psoriasis,
    • Radioactivité ambiante,
    • Règles irrégulières,
    • Rhumatismes,
    • Scarlatine,
    • Seins : douleurs,
    • Sinusite : 1 goutte dans l’eau de lavage du nez (Néti),
    • Stérilité,
    • Surrénales faibles,
    • Syphilis,
    • Thyroïde : en hypo et en hyper (régulateur),
    • Thyroïdite de Hashimoto,
    • Ulcères,
    • Verminoses du chat et du chien : 1 goutte dans la pâtée,
    • Vue déficiente.

    Mode d'emploi de la Solution de Lugol

    Posologie par voie orale

    5 gouttes dans un peu d’eau aux 3 repas

    Méthode par voie cutanée (facile à contrôler)

    Voici une façon facile de se recharger en iode d’une façon sécure et sans risque d’overdose en utilisant l’intelligence de la peau. En effet, la peau absorbe ce dont l’organisme a besoin et le bloque lorsque le plein est effectué.

    Il suffit de badigeonner de la teinture sur une plage de peau de préférence peu visible comme la face interne des cuisses ou des bras si l’on met des manches. La peau va alors être teintée en marron, et tout va dépendre du temps que cette coloration va mettre pour disparaitre :

    • Si la teinte disparait en quelques heures, c’est que vous êtes en grande carence d’iode ; effectuez un nouveau badigeon.
    • Si la teinte disparait en 24 heures, vous êtes en carence moyenne.
    • Si la teinte met plusieurs jours à disparaitre, votre peau n’en veut plus, votre organisme est rechargé.

    Notez que cette méthode très simple dispense d’analyse

    Méthode mixte

    Si vous souhaitez faire agir simultanément, référez-vous aux taches marrons de vos cuisses : si elles persistent plusieurs jours, c’est qu’il faut tout arrêter.

    Effets de désintoxication des halogènes indésirables

    Les populations industrialisées subissent une baisse vertigineuse d’iode dans l’alimentation, et l’invasion d’éléments halogènes tels le fluor (dentifrices) et le brome (dans le pain) qui poussent lentement l’iode hors de l’organisme et prennent sa place dans les organes récepteurs – d’où souvent la nécessité de gros apports d’iode pour les déloger.

    Les symptômes de désintoxication se manifestent communément par fatigue, rhume, nausées, transpirations nocturnes, perte d’appétit. D’autres symptômes fréquemment rapportés concernent le plan mental et émotionnel, avec des troubles passagers incluant paranoïa, humeur dépressive, sommeil médiocre, cauchemars.

    Une fois les poisons excrétés, les symptômes cessent et le corps retrouve un état de fonctionnement optimal, supérieur à celui d’avant la détoxication.

    Vous pouvez vous procurer l'Iode dans toutes les pharmacies


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    Le foie bien accroché

    Chère amie, cher ami,

    Il était un foie…

    Cette lettre est dédiée à tous les foies que, sans le savoir, leurs propriétaires maltraitent jour après jour !

    Dans toutes les médecines traditionnelles du monde, le foie est un organe connu et considéré comme fort important.

    Pourtant, il est aujourd’hui un peu négligé médiatiquement.

    On lui préfère le microbiote.

    Et c’est vrai : l’intestin et ses bactéries sont absolument essentiels à notre santé mentale et physique.

    Mais gare à celui qui néglige son foie !

    Car pendant des années cet organe discret malgré sa grande taille ne se plaint pas jusqu’au jour où il se réveille et c’est la catastrophe !

    Vous vous retrouvez avec le foie gras et c’est toute votre santé qui se trouve à risque. Sans compter qu’un foie fatigué ou saturé (ou les deux) vous épuise.

    Les oies gavées sont pantelantes. On les voit avancer dans les fermes, dodues et à court de souffle. C’est que leur foie n’y est plus.

    Les scientifiques appellent cela la stéatose hépatique. L’étape d’après, c’est la cirrhose.

    Elle est provoquée par le sucre qui est l’ennemi n°1 du foie.

    Vous me direz mais non, c’est l’alcool.

    Mais comme l’alcool, c’est du sucre, nous sommes en réalité bien d’accord !

    Egyptologie et étymologie

    Les Egyptiens le savaient.

    Car lorsqu’ils gavaient leurs oies pour faire du foie gras, ils utilisaient des figues. C’est une technique qu’ils ont passée aux Grecs, qui à leur tour l’ont transmise aux Romains.

    Et c’est ainsi que le mot ficatum, “le foie d’oie gavée à la figue”, en latin, a donné le “foie” en français1

    La punition de Prométhée

    Prométhée est un personnage de la mythologie grecque. C’est un titan.

    Au moment où les dieux de l’Olympe gagnent leur guerre contre les titans, Prométhée, aidé d’Athéna, va voler le feu à Zeus pour le donner aux Hommes et leur permettre “le progrès”.

    Chez les anciens Grecs, la civilisation est venue grâce à Prométhée.

    Mais Zeus, roi des dieux de l’Olympe, doit laver l’affront.

    Il punit Prométhée de façon cruelle.

    Comme il ne peut pas tuer le titan, qui est immortel, il le condamne à être attaché à un rocher tandis que l’aigle du Caucase lui dévore le foie

    Le jour le rapace se repaît.

    La nuit le foie repousse.

    Et on recommence.

    Joie !

    Heureusement quelque temps plus tard, dans le courant de l’immortalité, Héraclès est venu, a tué l'aigle et libéré Prométhée.  

    Cette histoire nous montre que les Grecs savaient que le foie se régénère.

    Les scientifiques d’aujourd’hui estiment que même si les trois quarts de votre foie était amputés, l’organe repousserait en quatre mois2. Incroyable !

    C’est surtout une excellent nouvelle.

    Cela veut dire que même si votre foie ne se porte pas très bien parce qu’il est malmené, il vous est possible de le faire revenir à une meilleure forme assez rapidement.

    En avant, marche !

    Chez les anciens Chinois, le foie était un organe très important qu’ils appelaient “le général des armées”. 

    C’est lui qui assurait la diffusion de l’énergie ou Qi et du sang. C’est également autour de lui que s’ordonnaient les grandes fonctions du corps.

    Auriez-vous été Chinois des temps anciens, votre thérapeute vous aurait peut-être dit que votre foie était comme le dépositaire de la stratégie de votre corps pour votre santé.

    Et les Chinois avaient raison sans doute car le foie remplit entre 300 à 500 fonctions biologiques tous les jours. C’est considérable.

    Il aide à métaboliser le sucre et à stocker les vitamines. Il capte le fer et le cuivre.  Il modère l’appétit, il produit les protéines du sang, et il participe à la création de la bile. Il produit aussi les graisses dont votre corps a besoin comme le cholestérol et d’autres3.

    Il est indispensable à votre immunité. C’est une de vos barrières de défense qui tue les pathogènes qui se trouvent éventuellement dans le sang.

    Il joue sur les hormones. Il détruit les toxiques. Il transforme l'ammoniaque en urée, qui est beaucoup moins toxique et peut donc être évacuée dans vos urines.

    Quel organe !

    Et le Moyen-Âge ?

    Pour nos ancêtres qui avaient remarqué que le foie était rouge, il produisait le sang.

    Cela est vrai chez les foetus.

    Chez les adultes, il ne produit pas le sang mais il est indispensable à la circulation sanguine. Et en effet, sa couleur vient du fait qu’il contient de très nombreux vaisseaux sanguins qui véhiculent près de 10% de votre sang !

    Comment lui rendre service ?

    Notez d’abord qu’il n’y a pas de médicaments pour le foie.

    Et c’est normal : son rôle est de détruire les toxiques dont les médicaments font partie.

    L’un des moyens les plus efficaces de soigner son foie est de surveiller son alimentation.

    Voici quelques conseils pour vous y aider :

    1/ Pensez qualité

    Choisissez des aliments de qualité. Ils sont bio, ils viennent d’un producteur près de chez vous et c’est vrai ils sont peut-être un peu plus chers.

    Mais la différence est considérable.

    Une étude avait montré il y a quelques années que ceux qui consomment des produits bio avaient 25% de risques de cancer en moins. Cela en vaut la peine.

    Qualité, cela veut aussi dire “non transformé”. Évitez les conserves, les plats préparés, les recettes industrielles…

    Les meilleurs aliments sont ceux qui existaient déjà il y a 300 ans.

    Je ne suis pas en train de vous conseiller de prendre des purées de glands tous les jours ! Ce qui ne seraient du reste pas très bon. Mais consommez vos fruits, vos légumes, vos plats les moins transformés possibles.

    Cela implique de cuisiner un peu c’est vrai. Mais c’est une cuisine qui transforme peu, elle reste donc assez simple : une cuisson à la vapeur, des marinades, une assiette variée, chargée en légumes, colorée et jolie. Bon appétit.

    2/ Prenez le temps

    Vous vous êtes donné de la peine pour cuisiner. Vous avez réuni toute la tablée. Maintenant, profitez.

    Prenez du temps entre chaque bouchée. Mastiquez bien chacune d’entre elle.

    Le sentiment de satiété vient au bout de 20 minutes. Si vous prenez le temps pour votre entrée et votre plat, vous n’aurez plus faim pour le dessert. A ce moment-là, un fruit ou même rien du tout vous conviendront ! C’est toujours ça de sucre en moins.

    3/ Mangez des végétaux

    Selon le Pr Gabriel Perlemuter, les patients qui viennent le voir ne sont quasiment jamais végétariens. Un point pour les légumes1 !

    Cela ne veut pas dire qu’il faille exclure la viande mais en prendre moins pour manger plus de légumes ou des légumineuses est sans doute un bon compromis.

    4/ Écoutez-vous

    Nous sommes tous des êtres uniques et exceptionnels.

    Et c’est vrai aussi de nos systèmes digestifs, dont le foie fait partie.

    Essayez de ressentir comment réagit votre corps lorsque vous mangez vos légumes. L’ail, le chou, l’oignon, le poireau qui sont tous excellents pour la santé peuvent aussi être difficiles à digérer pour certains.

    Dans ce cas, il est bon d’adapter les proportions aux besoins et aux capacités de votre corps. C’est une bonne raison de prendre son temps au moment de se servir. 

    5/ Evitez le sucre, les toxiques et les médicaments

    Cela implique essentiellement d’éviter le pain et le riz blanc, les sodas, l’alcool en excès ou trop régulier, les glaces, les charcuteries industrielles, les cuissons qui caramélisent trop, les viennoiseries. Bref, toutes les “crasses”. Mais cela, vous le saviez déjà.

    L’important est de se rappeler que l’exception est rarement le problème même si cela peut parfois l’être !

    Naturellement vôtre,

    Augustin de Livois

     

    Cette newsletter est la lettre d’information gratuite sur la Santé Naturelle éditée par l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle.

    SOURCES : 

    1. Pr Gabriel Perlemuter, les pouvoirs cachés du foie, J’ai lu, 2020
    2. https://www.linfo.re/magazine/sante-beaute/689278-le-foie-le-seul-organe-qui-peut-se-regenerer
    3. https://www.nicolas-aubineau.com/fonctions-foie/

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