• " Tant que l'on porte en soi la capacité d'être apaisé par une voiture, une maison, une femme, un chien, un métier, un futur, un passé, un savoir, une spiritualité, un enseignement, il n'y a pas encore cette ardeur indispensable à l'éclatement de ce qui doit éclater. Cette totale folie d'insatisfaction est l'énergie nécessaire à l'explosion de ce qui est superficiel en nous."
    Éric Baret
    De L'Abandon

     


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  • Par Ma T dans ¤ ACCUEIL le

    'Avoir confiance en quelque chose est un manque de maturité. Tant que l'on a confiance en quoi que ce soit, on n'a pas vraiment confiance. Tôt ou tard on sera déçu, car on projette sa tranquillité dans ce en quoi on a confiance . On s'imagine que la situation peut nous apporter cette plénitude. Or, ni moi ni ce que l'on appelle les autres ne sont en état de me l'a donner. Donc toute confiance est mal placée. Quand je n'ai plus confiance ni en moi ni en l'environnement, il reste une confiance qui n'est plus dirigée vers quelque chose mais qui est simplement un non-commentaire. J'arrête de critiquer ma vie, de penser qu'elle devrait ou pourrait être autrement. Je cesse de savoir quoi que ce soit. Reste la disponibilité. En l'absence de réaction psychologique, la simplicité de la vie m'apparaît. Tout ce qui m'arrive est présence. La confiance naît quand j'abandonne tout espoir. Une confiance sans objet.''
    ''Il faut avoir confiance, non pas confiance en soi mais confiance tout court (...) La confiance est le pressentiment du divin. Vous ne pouvez avoir confiance en vous. Un « soi-même » doit toujours être remis en question. Avoir confiance en soi est une mauvaise orientation. Ayez confiance tout court, la même confiance qu’au moment où vous vous couchez. Quand vous vous donnez au sommeil profond, vous avez confiance, vous abdiquez totalement. Quand vous vous levez le matin, vous avez la même confiance vis-à-vis de la journée, pas confiance que la journée va aller dans la conception que vous vous faites des choses, dans ce que vous voulez, mais confiance que tout ce qui se passe participe du courant de la vie. Vous êtes ouvert, sans commentaire, sans rien vouloir changer. ''
    Eric BARET, via Roxane Chapdelaine (FB) extraits des livres ''De l'Abandon'' et ''Le Sacre du Dragon Vert''

     


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  • par Marion

    ""Comment le bonheur procuré par les sens, les évènements, les biens matériels peut-il être ce que nous recherchons tant ?

    Nous recherchons un bonheur qui dure n'est-ce pas ?

    Pour cela examinons-bien la manière dont fonctionne le monde.

    "Le monde est impermanent, ce qui s'y trouve aussi".

    Lorsque nous sommes sur le chemin, nous avons forcément entendu cette phrase, mais l'avons-nous réellement intégrée et appliquons-nous le vécu à cette évidence ?

    Tout passe, tout se transforme, c'est dans la nature même des phénomènes apparents.

    Ainsi les émotions, les pensées vont et viennent,

    les possessions vont et viennent,

    les amitiés vont et viennent...

    Les conditions de vie changent en permanence.

    Pouvons-nous juste accepter qu'il en soit ainsi ?

    Pouvons-nous réaliser que vouloir retenir, capter, garder est simplement un fantasme mental et totalement illusoire ?

    Lorsque le Oui retentit en nos cœurs, nous réalisons presque immédiatement que dans l'arrêt de la résistance à ce qui survient, quelque chose de libérateur et joyeux est ressenti ainsi qu'une grande détente corporelle.

    "Je peux donc lâcher la tension permanente et la pression que je m'impose à essayer de trouver le bonheur là où il ne se trouve pas, quelle libération !"

    Cette évidence est la porte grande ouverte au Bonheur, le vrai, celui qui jamais ne cesse, celui dont parlent en réalité tous les sages de tous les temps.

    De quoi est-il fait alors ?

    Si ce questionnement émerge : "comment faire pour y parvenir, pour le trouver, pour le garder ?"

    Voyez simplement que l'ancien système de pensées est encore à l'œuvre.

    Ce questionnement bien ancré dans la psyché n'est pas la voie.

    L'invitation est à laisser choir tout désir de bonheur, toute idée à propos de ce qu'il pourrait être, et surtout toute volonté personnelle de vouloir en faire une affaire personnelle de contentement et de complétude.

    Simplement s'en remettre à l'inéluctable, à l'instant tel qu'il est jusqu'à ce que l'individualité, cette petite voix qui désire toujours plus s'effiloche puis s'efface totalement.

    Cela demande confiance absolue en Ce qui est jusqu'à ce que confiance et Ce qui est ne fassent plus qu'Un.

    "Être la confiance même", être Ce qui est, le Soi, de façon définitive.

    Alors l'évidence que le Bonheur n'est autre que Cela, notre nature, jaillit naturellement.

    Il n'est pas un quelque chose, une expression, un sentiment, une émotion. Il ne peut donc être personnel, vécu, il n'appartient pas à l'espace-temps.

    Il n'y a pas un quelqu'un pour être ou vivre le Bonheur.

    Il se dévoile en l'absence totale d'un quelqu'un.

    Le Bonheur est notre nature même.

    La félicité en est son expression.

    Gratitude""

    https://cequiest.org/

     

     


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  • Nicole Montineri

    "" Si nous voulons avancer dans un autre monde, il faut se délester de celui-ci, s'alléger pendant ce passage que nous vivons, où le temps nous semble pesant. Il s'agit de lâcher toutes les pensées qui appartiennent à l'ancien monde, si lourd, si faux, et de ne pas regarder en arrière. Sortir de ce temps qui nous enferme. Le nouveau monde existe déjà. Allez, en avant !

    Concrètement, cela signifie retourner sa conscience vers l'intériorité, voir par l'attention ce qui fonctionne en nous, ce qui est le plus présent : notre part éphémère, ego/mental, qui nous fait perdre notre vie, qui résiste à l'ouverture, qui freine, contrôle, s'agite, se plaint, a peur, notre part programmée à courir après les plaisirs ou à souffrir, à entretenir ce jeu éprouvant, ou alors ce centre en nous de stabilité, notre coeur d'éternité.

    Ecouter les réponses de la conscience. Elle nous apprend à discerner les tensions en nous, les disharmonies qui empêchent l'alignement entre notre part humaine et notre essence. Accepter de faire un travail sincère et en profondeur, de lâcher ses attachements, ses nombreuses croyances, ses modes de fonctionnement mental. Le mental est un enfermement dont il faut sortir afin que la conscience puisse voir dans notre intériorité et nous guider face aux bouleversements qui arrivent.

    Il s'agit de se donner, de donner son ego, d'abandonner sa part éphémère. Le don est amour. La vie nous donne beaucoup, déborde de générosité pour nous sortir du piège mental. Tant qu'on se nourrit de pensées, de constructions et de projections imaginaires, on est enfermé dans de fausses réalités et il ne peut y avoir d'ouverture vers la Paix et l'Amour.

    Si notre part éphémère s'autorise son abandon, alors il ne reste plus que la perception vibratoire de la conscience. Nous vivons dans la paix, le silence mental, en tant que témoins de tous les mouvements de la vie, nous acceptons les changements sans aucune résistance, nous accompagnons les courants d'énergie qui nous emportent vers les mondes de l'Unité. C'est par notre humilité, notre simplicité, notre transparence que nous suivons cette voie.

    Lorsqu'on n'alimente plus, par notre comportement, ce monde duel, ce système artificiellement construit, qui est un système de prédation, la conscience existentielle disparaît et nous nous orientions vers la demeure de la conscience supérieure, notre coeur. Alors, nous accueillons sans nous troubler les évènements qui surgissent. Nous sommes capables, grâce à notre vécu intérieur, de demeurer centrés, de faire preuve de courage devant des effondrements économiques, sociétaux, devant la guerre. Nous vivons déjà selon le mode vibratoire unitaire et la mort de ce monde mensonger de dualité n'affecte en rien notre stabilité intérieure, notre paix.

    Notre coeur est ce que nous sommes. Sa vision est pure. Elle voit au-delà des apparences, immédiatement et parfaitement. C'est une lecture vibratoire, dans la Lumière. ""

     


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  • par Marion

    "L’éveil est l’humilité même

    Personne ne possède la connaissance suprême,

    Personne n'est investi de l'amour ni même ne réalise l'amour.

    Imaginer que la réalisation est quelque chose qu'obtient la personne et qui l'ennoblit à jamais, qu'elle est investie de la grâce alors que d'autres ne le sont pas n'est que construction mentale.

    La réalisation n'est pas personnelle.

    Elle est le Cœur à jamais présent en chacun, là où le sens de l'individualité a totalement disparu.

    Elle est l'abandon du mental comme seule vérité.

    Avant la réalisation le monde est perçu à l'extérieur de moi-même. Il y a moi et le monde, moi et ma réalisation.

    Après la réalisation, il n'est que le Soi, réalité unique et suprême, pure conscience indifférenciée.

    Les images, les sons, les impressions, les états qui y émergent ne sont pas saisis, retenus car non existants de manière indépendante. Qu'importent les images qui semblent défiler ?

    Il n'est que le Soi.

    L'éveil est humilité ou pure innocence.

    Il n'y a donc jamais personne pour récupérer les bénéfices de l'éveil, s'enorgueillir d'être dans un état particulier, ou bien penser être arrivé à la béatitude suprême.""

    http://cequiest.org/2022/11/29/leveil-est-lhumilite-meme/

     


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