• # Réaliser un macérat huileux solaire de plantes

                                                                             

     

     

     

     

     

     

     

     

      """ Beaucoup de personnes me l’ont demandé, j’ai donc pris le temps d’écrire cet article et de vous partager quelques méthodes pour réaliser un macérat huileux de plantes médicinales. C’est une une très belle façon de travailler avec la médecine des plantes, relativement simple et accessible, pour peu que l’on puisse gérer quelques petits détails. Aussi, il n’existe pas une seule façon de réaliser un macérat huileux, tout dépendra des plantes, de la météo, de votre temps et de votre disponibilité, et surtout de votre feeling !

      Basiquement, le protocole est très facile. Il suffit de récolter une quantité de plantes en suffisance pour remplir un bocal. Vous tassez un peu, puis vous remplissez votre bocal d’huile, vous recouvrez ou fermez votre bocal, puis vous laissez infuser doucement à la chaleur du soleil, et laissez la nature opérer sa magie… c’est très simple ! Une fois que votre huile s’est bien imprégnée des propriétés de votre plante et des bienfaits du soleil, vous la filtrez, et la conservez dans un flacon. Et bien sûr vous rendez ce qu’il reste de votre plante à la terre.

     Cette huile vertueuse pourra ensuite s’utiliser en huile de massage, dans l’élaboration d’une synergie d’huiles de soin, d’huiles parfumées, pour préparer une baume, un cérat, un crème ou un lait corporel…

      Maintenant, allons voir en détails…

     QUELLE QUANTITE DE PLANTES ?
    Le plus important ici est de remplir votre bocal de plantes au maximum, puis de le recouvrir d’huile. Le mieux est qu’il n’y ait pas trop d’air dans le bocal, ça évitera l’apparition de moisissure.
    Si on veut vraiment jouer sur les chiffres, un ratio minimum est 1 part de plante pour 10 parts d’huile (toujours tout peser en gramme). Vous pouvez également, après avoir filtré une première fois votre huile, la réutiliser pour de nouvelles fleurs, ainsi la macérat sera plus concentré.

      PLANTES FRAICHES OU SECHES ?
    Tout dépend de la plante… Il vaut mieux toujours faire sécher ou pré-sécher votre plante, afin d’en ôter l’humidité, car c’est entre autre l’humidité qui fera rancir votre huile. Vous pourrez également voir apparaître de la moisissure à la surface de votre macérat s’il y a trop d’air dans votre bocal.

      Mais cela peut-être délicat pour certaines fleurs fragiles, comme le millepertuis ou la rose. Dans ce cas, on peut effectuer un pré-séchage quelques heures, (dans un espace aéré et à l’abri de la lumière), ou tout simplement utiliser votre plante fraîche, en veillant régulièrement (tous les jours voir plusieurs fois par jour) à ouvrir votre bocal afin de laisser l’eau s’évaporer, voir enlever les gouttes d’humidité sur le bocal avec un linge propre. Vous pouvez également, au lieu de fermer votre bocal hermétiquement, le recouvrir d’un tissu propre et naturel maintenu par un élastique ; ça peut être une bonne option si on ne peut pas aller vérifier ses macérats tous les jours, mais il faut faire attention que les nuits ne soient pas trop humides et bien sûr qu’il n’y ait pas de pluie. C’est l’option que j’utilise quand je dois m’absenter quelques jours.

     FLACONS EN VERRE FUME OU TRANSPARENT ?
    Le flacon en verre fumé n’apportera comme amélioration que de protéger votre macérat huileux des rayons UV du Soleil qui peuvent altérer les principes actifs. Vous pouvez aussi utiliser un bocal en verre transparent et recouvrir votre bocal d’un papier/sac en kraft. Personnellement, je prépare toujours mes macérats dans des bocaux en verre transparent, par contre, je ressens intuitivement de ne pas les laisser en plein cagnard d’été, surtout pendant les périodes de canicules. Je préfère personnellement les infusions douces des rayons du soleil du matin et fin de journée, et je pars du principe que je ne ferai pas subir à mes plantes ce que je ne supporterais pas. (et je déteste cramer au soleil comme un steak à la plage… ).

    QUELLE HUILE CHOISIR ?
    Bien sûr, toujours bio et de première pression à froid. Si elle vient d’un producteur local pas loin de chez vous, c’est encore mieux !
    On parle souvent de l’huile d’olive, comme une huile stable, et qui s’oxyde peu. Mais c’est aussi une huile à la texture assez lourde, qui pénètre moins bien, et dont l’odeur peut parfois déplaire. Tout dépendra donc de la finalité de votre huile. Vous pouvez aussi la mélanger avec une autre huile aux choix. On utilise en général de l’huile de tournesol ou de sésame, mais si votre budget vous le permet, vous pouvez utiliser de l’huile de germe de blé, jojoba, amande douce, argan, macadamia, etc… Cependant, pour débuter, je vous conseille une huile végétale simple, et quand vous serez à l’aise, vous pourrez choisir une huile plus onéreuse. 

    COMMENT EVITER LE RANCISSEMENT ?
    Le rancissement est dû à deux choses : l’humidité, et l’oxydation.
    – Pour l’humidité, il faut donc veiller à ce que votre macérat contienne le moins d’eau possible comme expliqué plus haut.
    – pour l’oxydation, cela dépendra du choix de votre huile. Si vous optez pour une huile polyinsaturée (tournesol, colza, noix, etc…) , donc plus fragile, vous pouvez évitez le risque d’oxydation en y ajouter un peu de vitamine E, ou éventuellement ajouter de l’huile essentielle de lavande ou de romarin qui ont un fort pouvoir anti-oxydant. Tout dépendra des propriétés qui vous intéresseront dans l’élaboration de votre macérat, et si le parfum de ces huiles essentielles vous convient ou non. Par contre, l’ajout d’huile essentielle ne protégera pas votre huile du rancissement dû à un excès d’humidité…

    DOIS JE GARDER MON MACERAT A L’ABRIS DE LA LUMIERE ?
    Non, comme vous l’aurez compris plus haut, l’idée est de faire infuser doucement votre macérat de plantes grâce à la chaleur naturelle du soleil, si vous le garder dans votre placard à l’abri de la lumière et au frais, il risque de ne pas se passer grand chose…

    Aussi, pour aller un peu plus loin et apporter une petite touche « alchimique » à votre préparation, la lumière du soleil est revigorante, unifiante et vivifiante, qui donne la vie, et c’est une qualité énergétique très appréciée quand on travaille avec la nature.
    Et par la suite, vous pourrez donc également travailler en complément avec les rayons de la lune, et de tous les astres qui vont parleront suivant l’énergie que vous recherchez, et vous exposerez donc votre bocal aux bénédictions du ciel aux moments propices que vous aurez choisis.

    DOIS-JE AJOUTER DES MIROIRS POUR AMPLIFIER LES EFFETS DU SOLEIL ?
    Vous pouvez si ça vous parle. Personnellement je n’aime pas cette méthode concernant les macérats huileux en pleine été, pour les raisons citées plus haut. Cela peut fragiliser les principes actifs de votre plante et de votre huile, et comme mentionné, je ne ferai pas subir à ma plante ce que mon corps ne supporterait pas. Mais c’est par contre une option qui peut aider au printemps ou à la fin de l’automne, quand le soleil se fait désirer et que les températures sont encore froides.

    COMBIEN DE TEMPS ?
    On conseille en général 3 à 4 semaines, un cycle de lune pour les plus romantiques. Mais dans tous les cas, 15 jours est un minimum.

     ET QUAND IL N’Y PLUS DE SOLEIL ?
    Vous pouvez tester la macération à froid. Ce n’est pas pareil, mais ça peut dépanner. Vous suivez le même procédé, mais au lieu d’exposer votre bocal plusieurs semaines au soleil, vous pouvez le faire chauffer doucement au bain-marie, pendant 3h à 4h.

    COMMENT CONSERVER MON HUILE UNE FOIS FILTREE ET COMBIEN DE TEMPS ?
    Ici le mieux sera un flacon en verre ambré, toujours bien stérilisé, à l’abri de la chaleur et de la lumière. Il n’est pas spécialement nécessaire de la garder au frigo sauf si vous en avez une raison particulière, le tout est d’éviter les grosses variations de température.
    Si elle a été bien préparée et conservée dans un flacon propre, elle pourra se garder plusieurs mois à un an, voir même jusqu’à 18 mois (j’ai conservé de l’huile de millepertuis et de l’huile de lavande pendant près de deux ans sans aucun problème et toujours aussi efficaces ! )

    PEUT-ON FAIRE UNE MACERATION HUILEUSE AVEC N’IMPORTE QUELLE PLANTE ?
    A priori oui, vous pouvez faire macérer n’importe quelle plante dans de l’huile, maintenant la question est de savoir si cela sera pertinent ou non… Il est préférable de faire macérer les plantes dont on est sûr d’en extraire les principes actifs, et pour cela, rien de tel qu’une bonne recette issue d’une tradition populaire ancestrale ! Il est important aussi de vous demander si cette préparation vous sera vraiment utile, afin de préserver la nature et ne prendre que ce dont nous avons besoin en minimisant le plus possible l’empreinte que nous laissons derrière nous.

    Voici quelques suggestions :

    ↠ ACHILLEE MILLEFEUILLE (sommités fleuries, feuilles) : Une plante féminine par excellence, appelée aussi le Sourcil de Vénus. C’est une excellente vulnéraire, ce qui signifie qu’elle aura une action au niveau de la peau, cicatrisante, régénérante et apaisante. Elle aura également une action certaine sur le sang : elle sera hémostatique, c’est à dire qu’elle calme les saignements.
    En cas de blessures légères par exemple, vous pouvez mâcher quelques feuilles en bouche pour saliver et l’humidifier pour faire ressortir son « jus » et l’appliquer directement là ou ça saigne, comme lorsque que l’on vient de se couper au jardin ou à la cuisine (jamais sur une plaie grave/ ouverte !) .
    Son huile aura donc une action similaire. Anti-inflammatoire, elle calmera également les règles douloureuses et les douleurs dues à l’endométriose en massage sur le bas du ventre. Elle active la circulation du sang et apaise les jambes lourdes, œdèmes, phlébites, et tous problèmes de circulation du sang. Son huile sera excellente également pour tonifier les tissus cutanés.

    ↠ ARMOISE (sommités fleuries, feuilles) : Cette belle plante sorcière fera une excellente huile pour calmer les douleurs menstruelles et pré-menstruelles. Elle décongestionne le bassin et la stagnation de sang en amenant du mouvement dans toutes la zone de l’utérus. A ne pas utiliser si les règles sont déjà trop abondantes ! Elle sera elle aussi d’une aide précieuse en cas d’endométriose ainsi qu’en cas de fibromes.

    ↠ ARNICA (fleurs): souveraine pour tous problèmes d’entorses, hématomes, coups et blessures légères ( blessure légère =jamais sur une plaie ouverte!), muscles et articulations douloureuses, anti-inflammatoire, cicatrisante et anti-oxydante (lutte contre le vieillissement cutané). C’est la grande huile des sportifs par excellence ! D’un point de vue énergétique, elle guérit les cœurs brisés et les chocs traumatiques. On pourra l’appliquer au niveau du cœur ou du plexus.

    ↠ CALENDULA (fleurs) : grande vulnéraire également, elle est cicatrisante, apaisante et régénérante cutanée. Elle soigne les blessures légères, crevasses, rougeurs, irritations, hydrate et nourrit en profondeur (excellente dans les baumes à lèvres pour l’hiver) et c’est une plante de choix pour les bébés et jeunes enfants, ainsi que pour les peaux sensibles. Elle convient très bien aux mamans en cas de crevasses au niveau des mamelons pendant l’allaitement, et pour les érythèmes fessiers des bébés.

    ↠ CAMOMILLE MATRICAIRE (fleurs) : Ces jolis fragments de soleil nous offrent également de merveilleuses propriétés anti-inflammatoires et apaisantes pour la peau et pour les muscles. Elle est également intéressante pour les problèmes gynécologiques liés à la « matrice », en particulier en cas de crampes et douleurs inflammatoires.
    Elle sera également calmante du système nerveux, et convient aux enfants, notamment lorsqu’ils ont des difficultés à dormir ou des digestions difficiles.

    ↠ CONSOUDE (feuilles) : La plante par excellence pour tous problèmes et chocs liés aux os et aux cartilages. Elle con-solide.

    ↠ HELICHRYSE ITALIENNE (sommités fleuries) : Une belle plante du soleil également, que l’on récolte aussi à la Saint Jean ! Son parfum est merveilleux, et elle sera, tout comme l’arnica, une plante souveraine en cas d’hématomes, coups, bosses, blessures légères, et soutiendra la circulation lymphatique et sanguine.

    ↠ LAVANDE (fleurs) : cicatrisante, apaisante, antispasmodique, décontracte les muscles, calme les démangeaisons de toutes sortes (piqûres d’insectes, eczéma, …), calmante du système nerveux, convient très bien aussi pour les enfants. C’est une huile intéressante également pour tous les troubles digestifs, à appliquer en massage sur le bas du ventre.

    ↠ LILAS : On me l’a beaucoup demandé, son macérat huileux aidera en cas de rhumatismes, mais elle perdra son parfum…

    ↠ MILLEPERTUIS (sommités fleuries): Merveilleuse plante du Soleil que l’on récolte à la Saint Jean le 21 juin (comme l’arnica, l’hélichryse, …). Elle donne une très belle huile rouge, et sera la plante souveraine en cas de brûlures, coups de soleil, irritations, inflammations et blessures légères, et en cas de douleurs névralgiques. D’un point de vue énergétique, on peut appliquer un peu de cette huile sur le plexus solaire pour retrouver joie de vivre, calmer la dépression, apaiser les chagrins.
    Mais attention, son joli paradoxe est qu’elle sera photosensibilisante, il vaut mieux donc ne pas s’exposer au soleil dans les 12h qui suivent son application, certains disent même 24h.
    D’ailleurs, après toute application d’huile, mieux vaut ne pas s’exposer au soleil.

    ↠ PAQUERETTE (fleurs): Son petit nom, Bellis Perennis, signifie beauté éternelle. Elle améliore la circulation sanguine et lymphatique, tonifie les tissus cutanés, redessine le galbe le buste/décolleté, apaise hématomes, coups, bleus, varices, hémorroïdes. C’est aussi une belle plante féminine associée à Marie-Madeleine. Elle serait née d’une de ses larmes, découvrant, le jour de Pâques, que le corps du Christ n’était plus dans son tombeau.

    ↠ PENSEE SAUVAGE (fleurs, racines) : Cette douce petite plante dépurative et anti-inflammatoire aidera les peaux à tendances grasses et acnéiques. Elle sera également apaisante et adoucissante en cas d’irritation, rougeur, …

    ↠ PLANTAIN LANCEOLE (jeunes feuilles) : Une huile magnifique pour tous problèmes d’irritations, démangeaisons, piqûres, eczéma, brûlures, … Elle se prête merveilleusement à la confection d’un baume, avec de la lavande et de l’ortie pour en renforcer les propriétés, que vous pourrez emmener partout dans vos aventures en pleine nature.

    ↠ REINE DES PRES (sommités fleuries) : Elle sera merveilleuse pour toutes douleurs et inflammations au niveaux des articulations, tendinites, et problème de rétention d’eau et cellulite.

    ↠ ROSE (pétales, boutons floraux) : Plante de l’amour et du coeur par excellence, son huile sera merveilleuse pour un massage décontractant et apaisant du système nerveux et pour les cœurs en peine. Elle est très réputée en cosmétique, on utilisera souvent la Rose de Damas ou la Rose de Provins. Son huile est une excellente tonique cutanée, apaise couperose, varice, diminue les inflammations, resserrent les tissus, améliore la circulation, lutte contre les rides et le vieillissement cutanés. C’est aussi une excellente huile cicatrisante.

    Et voilà, je vous souhaite un bon amusement ! """

    https://www.jardinalchimique.com/5949-2/

     

     

     


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  • Jean-Pierre Giess pour Alternative Santé.

    Les bienfaits de la vitamine C ne sont pas encore tous connus.

     

    Se supplémenter en vitamine C pour mieux résister aux affres de l’hiver, c’est connu. Mais pour écourter un séjour en soins intensifs ou la durée d’une assistance respiratoire, voilà qui est moins banal ! Une méta-analyse récente fournit pourtant des chiffres qui vont clairement dans ce sens, même si le gain reste mesuré.

    Ainsi, il est avéré qu’une prise orale de 1 g à 3 g par jour de vitamine C réduit les séjours en soins intensifs de 8,6 % en moyenne, et les durées d’assistance respiratoire supérieures à vingt-quatre heures, de 18,2 %. Les auteurs précisent que ces gains, bien que modestes, sont intéressants eu égard au coût dérisoire de la vitamine C rapporté à celui d’une journée en soins intensifs ou sous assistance respiratoire.

    On a longtemps cru que la vitamine C ne servait qu’à combattre ou éviter le scorbut, alors qu’en réalité, elle est utile (pour ne pas dire indispensable) à de très nombreux processus physiologiques. Le scorbut n’est vraisemblablement que la « phase terminale » d’un déficit en vitamine C, mais n’en avoir aucune manifestation ne signifie pas pour autant que nos apports en la matière sont suffisants.

    Pour mémoire, la vitamine C :

     
    • améliore la fonction endothéliale (santé des vaisseaux sanguins) ;
    • modère la pression sanguine ;
    • augmente la tonicité cardiaque ;
    • atténue l’incidence de la fibrillation auriculaire ;
    • module les niveaux de glycémie chez les diabétiques de type 2 ;
    • diminue la bronchoconstriction ;
    • réduit la durée des refroidissements et des infections ;
    • prévient la douleur.

    La vitamine C a encore beaucoup d’autres vertus. Les résultats de cette étude justifient de poursuivre les recherches pour mieux quantifier les bénéfices de doses plancher et de doses plus élevées. ""

     

    Linus Pauling a beaucoup travaillé sur la vit.C.....Son rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires est essentiel . En fait le cholestérol systématiquement "accusé" dans les infarctus n'y est pour rien, il s'agit en fait du mauvais état de la paroi des vaisseaux, et c'est là que la vit.C agit....On peut aussi citer de très bon résultats dans les cas de cancer , de fortes doses de vit.C en perfusions...Malheureusement cela n'a pas cours en France, il existe une clinique spécialisée en Allemagne à quelques kms de la frontière Française...

    Dernière chose, la vitC la mieux supportée et la mieux intégrée est la vit. C liposomiale....                                           Ma.


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  • Caroline Pelé  rédigé le 16 avril 2019 pour Alternative Santé.

     

    Pelargonium gravelens, à la fois tonifiantes et apaisante pour le psychisme

    Pelargonium gravelens, à la fois tonifiantes et apaisante pour le psychisme

    "" Utiliser les huiles essentielles en thérapie olfactive et en suggestion hypnotique ne s’improvise pas. Il est primordial de connaître leurs caractéristiques pharmacologiques, tout comme leur action sur le système nerveux et la sphère émotionnelle de l’humain. Zoom sur six d’entre elles.

     

    La plante star en olfactologie est l’incontournable et très relaxante lavande vraie (Lavandula officinalis). Connue des professionnels du soin comme des amateurs d’huiles essentielles, elle n’a plus à démontrer ses qualités. Nous avons donc choisi ici de mettre en lumière d’autres huiles essentielles utilisées dans l’accompagnant les problématiques psychiques et émotionnelles. Au-delà de leurs propriétés pharmacologiques, elles ont en effet la capacité d’apaiser, de stimuler, voire de réharmoniser notre équilibre interne. Pleins feux sur ces six arômes précieux.

     

     

     

    Basilic tropical ou exotique (Ocimum basilicum var. basilicum)

     

    Organe distillé : sommités fleuries.

     

    Principaux constituants biochimiques : éthers (80 à 90 % de méthyl-chavicol).

     

    Propriétés et indications thérapeutiques : l’HE est antispasmodique, calmante des troubles digestifs, stimulante du système nerveux autonome et apaisante émotionnelle. Elle est aussi un excellent antistress, très efficace en cas de baby blues, de spasmophilie, de mal des transports et de nausées (en cas de nœud à l’estomac, un petit massage du plexus avec une HE très diluée dans une huile végétale peut soulager le mal-être).

     

    Utilisation en approche psychospirituelle : l’HE de basilic serait plutôt féminine, et bonne pour calmer l’épuisement mental. Ocimum basilicum est une plante sacrée en Inde, reliée au dieu Vishnu et à une spiritualité « planante », loin des contingences matérielles. Dans certains pays d’Afrique, on attribue au basilic la vertu d’éloigner les mauvais esprits.

     

    Contre-indications : HE à ne pas utiliser pure sur la peau, car elle peut engendrer une irritation cutanée. Hépato-toxique du fait de sa richesse en estragole, cette HE doit être limitée en usage interne. Déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes et aux jeunes enfants.

     

     

     

     

     

    Bergamote (Citrus bergamia)

     

    Organe distillé : zeste.

     

    Principal composant biochimique : ester terpénique (acétate de linalyle).

     

    Propriétés et indications thérapeutiques : l’HE est très relaxante et apaisante, avec son odeur caractéristique de thé Earl Grey, tant pour les enfants que pour les adultes. Anxiolytique et anti-déprime, elle est sédative du système nerveux central et équilibrante du système nerveux autonome. Elle facilite le sommeil sans générer de cauchemar, contrairement à l’orange douce qui peut perturber les rêves chez les adultes. Elle est aussi antispasmodique.

     

    Utilisation en approche psychospirituelle : très sensuelle, avec un aspect solaire, l’HE de bergamote favorise l’acceptation et met à distance le remords. Elle aide à positiver et à retrouver de l’espoir. Son aspect tonique psychique et émotionnel allié à une facette régulatrice aide à développer la confiance et le courage devant les défis de l’existence. Elle redonne de l’assurance, par exemple avant une prise de parole en public.

     

    Contre-indications : l’HE de bergamote est très photo-sensibilisante. Attention, donc, à la voie cutanée (ne pas s’exposer au soleil). Préférez la voie olfactive ou par diffusion. Déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes.

     

     

     

    Encens ou oliban (Boswellia carterii)

     

    Organe distillé : gomme-résine.

     

    Principal composant biochimique : monoterpènes (alpha-thuyène et beta-pinène).

     

    Propriétés et indications thérapeutiques : anti-inflammatoire puissant à large spectre, expectorant, l’encens est aussi un restructurant aux plans physique, immunitaire et psychologique. Selon une étude scientifique récente, il joue même un rôle antidépresseur. Sa résine, qui active les canaux ioniques du cerveau, agit sur les zones cérébrales régulant l’humeur et, potentiellement, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). L’encens est aussi utilisé depuis des siècles pour favoriser un état méditatif.

     

    Utilisation en approche psychospirituelle : dans de nombreuses cultures traditionnelles, l’encens comme la myrrhe sont privilégiés pour se relier au divin ou accéder à des plans de conscience plus élevés. Voyage de la terre vers le ciel, transcendance… l’encens nous connecte au cosmique, au grand tout ou à l’après-vie selon les croyances. Associé à une odeur puissante (qui peut en rebuter certains), l’aspect vibratoire de la plante est particulièrement important ici.

     

    Contre-indications : ne pas utiliser en présence d’enfants, femmes enceintes et allaitantes ou personnes atteintes de psychose ou épileptiques. À utiliser avec prudence chez les personnes asthmatiques. Voie olfactive à privilégier (du fait de sa forte viscosité, on utilisera de préférence une coupelle chauffante adaptée plutôt qu’un diffuseur qui pourrait se boucher).

    Épinette noire (Picea mariana)

     

    Organe distillé : aiguilles.

     

    Principal composant biochimique : monoterpènes (camphène et alpha-pinène).

     

    Propriétés et indications thérapeutiques : tonique général, neurotonique et anti « coup de pompe ». Cette HE agit sur les glandes surrénales, lutte contre les fatigues profondes et régule les spasmes du plexus solaire.

     

    Utilisation en approche psychospirituelle : plutôt féminine, l’huile essentielle d’épinette noire favorise la clarté de conscience en faisant du ménage dans nos méninges. Elle active les prises de décision en permettant d’entrer en contact avec ses vrais sentiments. Elle apporte un ancrage dans la terre et permet aussi de se redresser après une épreuve en calmant les blessures narcissiques et la dépréciation liée à l’estime de soi.

     

     

    Contre-indications : irritation cutanée possible si utilisée pure. Déconseillée aux enfants de moins de 12 ans et aux femmes enceintes ou allaitantes.

     

    Géranium rosat (Pelargonium graveolens cv Bourbon)

     

    Organe distillé : plante fleurie.

     

    Principaux composants biochimiques : monoterpénols (citronellol).

     

    Propriétés et indications thérapeutiques : au-delà de ses qualités régénérantes cutanées et anti-infectieuses, cette HE est utilisée en thérapie pour son action sur l’asthénie et la fatigue nerveuse. D’une odeur très proche de la rose, l’HE de géranium rosat est aussi un équilibrant hormonal et un répulsif pour les moustiques. Elle agit au niveau du stress, des angoisses, des problèmes de sommeil et de l’émotivité.

     

    Utilisation en approche psychospirituelle : féminine, cette huile essentielle fait partie de celles qui sont à la fois tonifiantes et apaisantes pour le psychisme. Elle calme les angoisses et les peurs. Intéressante pour ramener la confiance, l’optimisme et rester centré pour intégrer un changement par exemple. Aide à se construire un environnement positif.

     

    Contre-indications : HE déconseillée durant les trois premiers mois de grossesse et aux enfants de moins de trois mois. Prudence pour les personnes asthmatiques et épileptiques.

     

    Petit grain bigarade (Citrus aurantium var. amara)

     

    Organe distillé : feuilles.

     

    Principaux composants biochimiques : ester (acétate de linalyle) et monoterpénol (linalol).

     

    Propriétés et indications thérapeutiques : calmante, sédative, rassurante, permettant le rééquilibrage de la sphère émotionnelle, surtout en situation de surmenage, de lassitude et de déprime. L’HE de petit grain bigarade est l’une des huiles essentielles les plus efficaces au niveau régulation nerveuse. Elle convient parfaitement aux personnes très tendues et ultra-émotives. En même temps, grâce au linalol, elle stimule l’intellect et redonne le goût d’avancer.

     

    Utilisation en approche psychospirituelle : très précieuse pour gérer des problèmes de désadaptation à son environnement (qui génèrent déception, frustration et amertume), elle lisse les montagnes russes émotionnelles, entre le trop haut et le trop bas. Elle permet de se reconnecter d’abord à soi, de calmer un égo trop fort ou mal calé, afin de pouvoir à nouveau communiquer avec les autres.

     

    Contre-indications : déconseillée durant les trois premiers mois de grossesse.

     

     

     

    Huiles essentielles : de la pharmacologie à la dimension subtile

     

    Après une première période d’expansion et de consolidation de nos connaissances des propriétés physico-chimiques des huiles essentielles, le regard a changé sur l’aromathérapie. Les chercheurs s’intéressent de plus en plus à la facette subtile des huiles essentielles. Ces plantes aromatiques, en effet, sont loin de se résumer à leurs propriétés moléculaires. Elles possèdent un large potentiel énergétique et informationnel.

     

    Un potentiel auquel s’est intéressé, par exemple, l’aromatologue pionnier Philippe Mailhebiau, qui l’a utilisé dans une démarche holistique et symbolique. Baptisée Caractériologie des essences, elle démontre la forte influence psychosensorielle des HE sur l’être humain, intimement relié à leurs parfums. De son côté, le Dr Hervé Staub développe une approche psycho-spirituelle avec la colorthérapie, basée sur les fréquences vibratoires des différentes HE et leur résonnance sur l’humain.

    Quant au Dr Daniel Pénoël, très actif dans le domaine de l’aromathérapie quantique, il considère que le processus de guérison fait appel autant la relation praticien-patient qu’à la composition moléculaire de l’HE. On commence à peine à lever le voile sur ces différentes dimensions et leurs impacts complexes sur la psyché – les études sur le cerveau étant elles-mêmes un champ d’investigation en pleine effervescence.

    L’olfactif face au poids des mots

    De ce point de vue, une étude menée en 2004 par l’université américaine de Marywood démontre à quel point la dimension purement informationnelle des HE peut s’avérer puissante et s’articuler à une suggestion psychique adaptée. Mais aussi combien les suggestions d’un thérapeute peuvent s’avérer importantes !

    Dans cette étude, 90 personnes ont respiré alternativement une huile essentielle de lavande (aux propriétés relaxantes), une huile essentielle de néroli (aux principes actifs stimulants) et un placebo sans odeur. Sans dire aux sujets ce qu’ils inhalaient, les chercheurs ont suggéré un état de relaxation, puis un état de stimulation.

    Résultat : quelle que soit l’odeur respirée (lavande, néroli ou placebo), lorsque les chercheurs ont induit un effet relaxant, les personnes testées se sont relâchées physiologiquement ; et à l’inverse, elles ont répondu à la suggestion de stimulation avec, entre autres, une hausse du rythme cardiaque… Les potentiels thérapeutique, olfactif, énergétique ou psychospirituel de ces élixirs sont encore loin d’avoir livré tous leurs secrets. ""

     


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  • https://www.remedes-de-grand-mere.com/remede/yoga-des-yeux-comment-le-pratiquer/

    Le yoga des yeux peut corriger la plupart de vos problèmes de vue. Si en fin de journée, vos yeux sont fatigués, votre vue baisse doucement, ou vous en avez assez de porter des lunettes, découvrez comment améliorer votre vision grace à des exercices pour les yeux très simples à réaliser.

    Savez-vous que l’on peut soigner la myopie par des méthodes naturelles ? La méthode est simple : pratiquer des exercices doux avec les yeux. Au bout de quelques mois de pratique, certains ont même pu voir sans lunettes ! Ces exercices peuvent réduire la myopie de 80 % et de l’astigmatisme à 100 %, ça s’appelle le Yoga des yeux, Remèdes de Grand Mère à fait des recherches sur cette médecine douce pour y voir plus clair sur le sujet…

     

    Que l’on soit myope, astigmate, hypermétrope ou presbyte, ou qu’en fin de journée, une fatigue oculaire se fait sentir, nous pouvons tous pratiquer le yoga des yeux, une technique mise au point par un ophtalmologiste américain, le professeur Bates, dans les années 1920. Cette « gym douce des yeux » ne remplace évidemment pas les soins d’ophtalmologie, comme les tests de vision ou le traitement de certaines maladies (cataracte, glaucome… ) pour lesquelles elle est inefficace, mais elle peut corriger la plupart de nos problèmes de vue. C’est un excellent complément du suivi médical.

    La plupart des troubles oculaires sont traités à l’aide de lunettes et de lentilles puissantes qui corrigent les erreurs de réfraction de l’œil. Cependant, les lunettes, bien qu’elles soient une aide, ne peuvent jamais guérir une mauvaise vue. En fait, l’utilisation de lunettes puissantes peut aggraver les problèmes oculaires.

    tuto yoga des yeux

    Outre les maladies telles que la cataracte et le glaucome, qui sont dues à des infections bactériennes, de nombreux troubles oculaires sont dus au mauvais fonctionnement des muscles oculaires, un problème souvent causé par une tension mentale et émotionnelle chronique. Les techniques de yoga peuvent améliorer naturellement la vue et aider à soulager divers troubles liés à des muscles oculaires défectueux tels que la myopie et l’hypermétropie.

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    Une gym douce pour détendre les yeux

    Le stress, la pollution, les divers écrans (TV, ordinateur, mobile…), les lumières artificielles… fatiguent nos yeux et amenuisent notre acuité visuelle, nous explique Fabienne Lefèvre, thérapeute du yoga des yeux. Nos muscles oculaires très sollicités, ont besoin, comme les autres, d’être entraînés pour être plus efficaces. Le yoga des yeux est un bon moyen de les détendre et de les remuscler grâce à des exercices doux.

     

    Peu à peu, les tensions qui s’accumulent au niveau de nos yeux disparaissent et les muscles oculaires deviennent plus toniques. Résultat : la qualité de notre vision s’améliore, et ce, même si l’on est myope depuis des années. Les exercices étant ultra-doux, il est possible de les faire seul chez soi.

    15 minutes de yoga des yeux par jour suffirait à améliorer l’acuité visuelle…

    Vous pouvez si vous le souhaitez, commencer par un premier cours avec un thérapeute spécialisé dans le yoga des yeux, pour acquérir les bases, ce n’est pas bien compliqué et si vous ne vous sentez pas de commencer seul, c’est une bonne solution. Pour être efficaces, ils doivent être répétés tous les jours, durant une quinzaine de minutes, mais sans jamais forcer ni avoir mal ou ressentir la moindre tension, précise Fabienne Lefèvre

    Après un cycle d’exercices complet, posez vos mains en forme de coque sur les globes oculaires  les yeux fermés, sans écraser ni le nez ni les orbites oculaires, afin de faire le noir total. C’est excellent pour régénérer ses yeux. Ainsi, comme la gymnastique pour le corps, ce yoga des yeux aide à maintenir nos muscles oculaires en forme, prévenant ainsi la baisse de l’acuité visuelle. Ce qui ne nous dispense pas de notre visite annuelle chez l’ophtalmo !

    10 exercices à pratiquer chaque jour

    Pratiquez les exercices suivants pour améliorer la vue et découvrez comment renforcer votre vision naturellement avec le yoga !

    Note : N’oubliez pas de garder la tête et la colonne vertébrale droites tout au long des exercices.

    1. Imposition des mains

    Avant de commencer il faut échauffer les muscles des yeux, tout comme les autres muscles avant de faire du sport !

    • Asseyez-vous tranquillement les yeux fermés et prenez de grandes respirations pour vous détendre complètement.
    • Frottez vigoureusement la paume de vos mains, jusqu’à ce qu’elles deviennent chaudes et placez doucement la paume de vos mains sur les paupières de vos yeux.
    • Sentez la chaleur de la paume des mains se transférer sur les yeux et les muscles de l’œil se détendre. Vos yeux sont baignés dans l’obscurité apaisante.
    • Restez dans cette position jusqu’à ce que la chaleur des mains soit complètement absorbée par les yeux.
    • En gardant les yeux fermés, enlevez les mains
    • Une fois de plus, frottez les paumes des mains et répétez le processus au moins trois fois.

    2. Clignez des yeux

    • Asseyez-vous confortablement les yeux ouverts.
    • Clignez des yeux une dizaine de fois très rapidement.
    • Fermez les yeux et détendez-vous pendant 20 secondes. Prenez lentement votre respiration en considération.
    • Répétez cet exercice environ 5 fois.

    3. Visualisation latérale

    • Asseyez-vous avec les jambes droites devant le corps.
    • Maintenant, soulevez les bras en gardant votre poing fermé et vos pouces pointant vers le haut.
    • Regardez un point droit devant vous au niveau de vos yeux.
    • Gardez la tête dans cette position fixe, bougez vos yeux complètement vers la gauche et ramenez-les au centre en fixant le pouce gauche, faites la même chose de l’autre côté.
    • Extérieur gauche + Pouce gauche / Extérieur droit + Pouce droit

    Répétez cet exercice 10 à 20 fois.

    NOTE : Après avoir terminé cet exercice, fermez les yeux et reposez-vous. Observez le schéma respiratoire suivant lorsque vous effectuez l’exercice ci-dessus : Inspirez en position neutre. Expirez en regardant sur le côté. Inspirez et revenez au centre.

    gym des yeux

    4. Vue de face et de côté

    • Asseyez-vous avec les jambes droites devant le corps.
    • Placez ensuite le poing gauche [fermé] sur le genou gauche en vous assurant que le pouce pointe vers le haut.
    • Regardez un point droit devant vous et au niveau de vos yeux.
    • Garder la tête dans cette position fixe.
    • En expirant, concentrez vos yeux sur le pouce gauche.
    • En inspirant, concentrez vos yeux à un point situé devant et au niveau de vos yeux.
    • Répétez le même processus avec le pouce droit.
    • Fermez ensuite les yeux et reposez-vous.

    5. Visualisation en rotation

    • Asseyez-vous avec les jambes droites devant le corps.
    • Placez la main gauche sur le genou gauche.
    • Tenez le poing droit au-dessus du genou droit, le pouce vers le haut. Gardez le coude droit.
    • Maintenant, en gardant la tête immobile, concentrez vos yeux sur le pouce.
    • Faites un cercle avec le pouce, en gardant le coude droit.
    • Répétez cet exercice cinq fois dans le sens des aiguilles d’une montre et cinq fois dans le sens contraire.
    • Répétez l’opération avec le pouce gauche.
    • Fermez et reposez les yeux et détendez-vous complètement.

    Observez le schéma respiratoire suivant pendant cet exercice : Inspirez en complétant l’arc supérieur du cercle. Expirez en complétant l’arc inférieur.

    6. Visualisation en haut et en bas

    • Asseyez-vous avec les jambes droites devant le corps.
    • Les deux pouces vers le haut, placez les deux poings sur les genoux.
    • Levez lentement le pouce droit en gardant les bras droits. Suivez le mouvement du pouce vers le haut avec les yeux.
    • Lorsque le pouce est levé au maximum, abaissez-le graduellement à la position de départ et continuez à garder les yeux fixés sur le pouce tout en gardant la tête immobile.
    • Répétez le même processus avec le pouce gauche.
    • Pratiquez ceci 5 fois avec chaque pouce.
    • La tête et la colonne vertébrale doivent être maintenues droites.
    • Fermez les yeux et détendez-vous.

    Observez le schéma respiratoire suivant lorsque vous effectuez l’exercice ci-dessus : Inspirez en levant les yeux. Expirez en baissant les yeux.

    exercices pour les yeux

    7. Observation préliminaire de l’extrémité du nez

    • Asseyez-vous en posture jambes croisées.
    • Levez le bras droit directement devant le nez.
    • En faisant un poing avec la main droite, gardez votre pouce pointé vers le haut.
    • Concentrez les deux yeux sur le bout du pouce.
    • Maintenant, pliez le bras et amenez graduellement le pouce au bout du nez, tout en ayant les yeux concentrés sur le bout du pouce.
    • Restez dans cette position pendant un certain temps avec le pouce tenu au bout du nez, les yeux concentrés.
    • En continuant à regarder le bout du pouce, tendez progressivement le bras.

    Il s’agit d’un seul cycle. Effectuez au moins cinq cycles de ce type.

    Observez le schéma respiratoire suivant lorsque vous effectuez l’exercice ci-dessus : Inspirez en tirant le pouce jusqu’au bout du nez. Rester à l’intérieur tout en tenant le pouce à l’extrémité du nez. Expirez lorsque le bras est tendu.

    8. Vision de près et de loin

    • Se tenir debout ou s’asseoir près d’une fenêtre ouverte avec une vue dégagée sur l’horizon. Gardez les bras sur le côté.
    • Concentrez-vous sur le bout du nez pendant 5 à 10 secondes.
    • Répétez l’opération de 10 à 20 fois.
    • Fermez et détendez les yeux.

    Observez le schéma respiratoire suivant : Inspirez pendant l’observation rapprochée. Expirez en regardant de loin.

    Est-il possible de faire du Yoga des yeux au travail ?

    Oui c’est possible, cependant, si vous faites une séance complète, il est conseillé de vous accorder un peu de repos. Après avoir terminé les exercices ci-dessus, allongez-vous pendant quelques minutes et détendez-vous complètement. Respirez doucement et normalement, et ne résistez à aucune pensée ou sensation pendant l’exercice. Ou, prenez votre repos encore plus profond avec une méditation de yoga nidra. (article à venir)

    À qui s’adresse le yoga oculaire ?

    Ces pratiques sont excellentes pour tout le monde, que vous ayez des lunettes ou non. À une époque où la vision est de plus en plus fixée sur les écrans, il est important de se rappeler que la santé de vos yeux est entre vos mains !

    Avertissement : Bien qu’une pratique régulière de yoga puisse entraîner une amélioration de la santé, sachez qu’elle ne remplace pas un traitement médical. Il est important d’apprendre et de pratiquer le yoga sous la supervision d’un professeur formé. Dans le cas d’une condition médicale, pratiquer le yoga après avoir consulté un médecin.


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